Réponses aux objections à expérimenter un stage d'écologie intérieure
J’ai souvent des personnes qui ont très envie de venir aux stages et qui ont des objections. Je me propose d’y répondre.
1ère objection - « Un stage, c’est encore du travail sur soi, j’en ai marre de travailler sur moi et de souffrir. »
On pourrait penser que l'écologie intérieure consiste à faire un "travail sur soi". Je ne partage pas l’idée de devoir faire un « travail » sur soi.
- Le travail est lié à la notion de souffrance. Je crois que j'ai trop entendu quand j'étais élève et prof les injonctions : « dois travailler davantage », «
manque de travail »... J'ai aussi en tête l’étymologie du mot. La racine latine de travail est tripalium : un instrument de torture destiné à punir les esclaves rebelles. L'écologie
intérieure n'a rien à voir avec l'idée de torture.
- En revanche, je pense qu’il est nécessaire de consacrer du temps à comprendre et explorer son fonctionnement psychique, guérir ses (éventuelles) blessures et
créer son avenir. Si vous voulez une pilule qui donne accès au bonheur immédiat, le prochain stage n’est pas le bon endroit. Cependant si vous êtes prêt à vous investir sans qu’il y a ait des
efforts pénibles et terribles à accomplir, vous êtes les bienvenus.
- Je perçois souvent la crainte de rencontrer de la douleur et de la souffrance. Effectivement, il est parfois douloureux de retrouver des mémoires du passé.
Mais en réalité il est bien plus pénible de ne pas les guérir ; l’énergie utilisée pour refouler est considérable. Transformer ses blessures ne demande pas de passer des heures à souffrir. En
effet, la ressource naturelle, l’alchimie émotionnelle, permet de transformer les émotions refoulées désagréables (peur, colère et tristesse) en sagesse, puissance et joie. Cela ne prend que
quelques instants. Si vous avez beaucoup de souffrances refoulées, cela peut demander un certains temps pour retrouver un état naturel serein.
- Dans les stages d’écologie intérieure, on guérit le passé parce qu’il nous permet de réfléchir sereinement pour créer un futur en lien avec nos
aspirations.
- Quand les enfants jouent, et qu'ils passent des heures à observer, construire, raconter des histoires, dit-on qu'ils travaillent ? Dans un stage, vous pouvez
explorer votre monde intérieur, comme les enfants explorent le monde en jouant. L’idée étant qu’ensuite vous pussiez vivre votre vie comme un adulte responsable et lucide avec l’enthousiasme
d’un enfant.
Prochain point : 2- « un stage où l’on va dans le passé : Ah ! Non ! Je préfère vivre dans l’instant ! Le passé c’est pas mon truc. »
2ème objection - « un stage où l’on va dans le passé, ah non, je préfère vivre dans l’instant le passé c’est pas mon truc »
Actuellement l’invitation nous est faite de vivre l’instant présent. Difficile de dire non à une telle proposition, tant elle est porteuse d’un bonheur à portée
de tous. Les pratiquants de l’instant présent nous disent vivre des états de félicité, leurs problèmes semblent s’effacer, se diluer et tout aller mieux. Le bonheur est là. Il est évident que
nous sommes sur Terre pour être conscient de ce que nous vivons à chaque instant, et que cette attitude nous rends plus sage. Vivre en permanence avec la peur du futur ou en ressassant les
souvenirs d’un passé douloureux n’est pas une perspective d’une existence réjouissante. Pour autant, pour que l’instant présent ne deviennent pas une dictature de l’esprit, il est important
de se rappeler deux ou trois choses.
- Notre passé nous conditionne. Nous pouvons accorder une attention à nos sensations au présent, chercher à faire le vide, pour nous couper de nos pensées
d’angoisses, pour autant notre inconscient continue de garder des mémoires. Ces dernières conditionnent nos réactions au monde. Certaines nous permettent de réagir avec justesse : je saute de
côté pour éviter que le bus m’écrase. D’autres au contraire nous poussent à faire des expériences douloureuses pour la énième fois : je rencontre encore un partenaire amoureux qui me
maltraite. Avec les connaissances de l’écologie intérieure vous aurez les moyens et la possibilité de guérir des blessures du passé et de sortir des conditionnements qui empêchent de vivre sa
vie. Vivre au présent devient alors naturel, il n’y a pas d’efforts à faire, si ce n’est prendre le temps de guérir les blocages qui viennent des conditionnements du passé.
- De même il est possible de réfléchir au futur tranquillement. Réfléchir est quelque chose de facile et de naturel, si nous le faisons avec notre part d’esprit
libre, notre supra-conscience. C’est d’autant plus aisé quand nous avons guéri les sous personnalités blessées ou traumatisées dans le passé.
- Nous sommes faits pour nous balader dans l’espace et le temps, ne nous privons pas de notre faculté à le faire sous prétexte qu’il faut être dans l’instant
présent. Si dans l’instant nous réfléchissons à notre passé, pourquoi refuser d’y penser ? Il y a logiquement une blessure qui revient à notre conscience pour être guérie ou transformée. Si
nous pensons à notre futur et qu’il nous angoisse, pourquoi fuir dans l’illusion de l’instant ? Au contraire analysons ce qui déclenche notre peur. Si elle nous réactive trop, nous pouvons la
transformer, la « guérir » pour qu’elle deviennent une expérience et non pas un souvenir traumatique. Ensuite il est possible de réfléchir à cette peur, aux problèmes qu’elle nous amène à
résoudre ou comprendre ce nous avons à faire.
En résumé, vive l’instant présent à la condition qu’il ne soit pas la pire des dictatures, celle qui empêchent les humains de penser et
de réfléchir, pour bénéficier des expériences du passé et se projeter dans le futur avec intelligence.
3ème objection - « Un stage avec un nom comme ça, on va faire des rituels et des trucs
spirituels »
L’écologie intérieure s’intéresse au psychisme humain dans toutes ses dimensions et aborde
plusieurs sujets : le corps, les émotions, les pensées et les questions de sens, de transcendance, de sacré, de spiritualité. Ces derniers thèmes sont souvent réservés à la sphère privée.
Pour éviter que les discussions sur les sujets spirituels ne débouchent sur des guerres de religion (ce que l’Europe a connu), un choix sociétal a été fait, celui de laisser chacun libre
de ses croyances sur le sens de la vie. Si pendant plusieurs siècles cela nous a garanti une certaine paix, aujourd’hui cela présente quelques inconvénients. Si les humains n’ont pas de
buts et de sens communs à leur existence, alors quel est le projet collectif qui les anime ? Vivent-ils encore dans la même société? Sont-ils en guerre plus ou moins explicite pour
faire valoir leur idéal ? Si ce qui compte pour certains, c’est d'obéir aux règles de leur Eglise et de punir ce qui ne les respectent pas, comment vivre avec d’autres pour qui il
est essentiel de jouir sans se soucier des injonctions d’un quelconque Dieu ? Les stages proposent d’aborder le sujet de la spiritualité par l’expérience. En effet il est possible
d’explorer les questions de sens, de sacré et de transcendance de manière posée. Les stages sont une occasion de découvrir et d’explorer des états de conscience modifiée, de manière
simple et sans rituels. Ces derniers consistent en des règles et habitudes fixées par la tradition : gestes, symboles et prières lors de cérémonies religieuses. Vous avez le droit et
le loisir d’aimer et de pratiquer tous les rituels qui vous conviennent, mais ils ne procèdent pas de l’expérimentation. Certains me disent faire leurs rituels… qui, quand je les écoute
prennent plus la forme de mises en scène théâtrale avec un décorum religieux ?
Dans les stages d’écologie intérieure, il s’agit d’explorer le psychisme humain. C’est une invitation à
faire des expériences pour vérifier des hypothèses.
Nous savons que la répétition de prières, de mantras ou d’affirmations positives produit des effets sur
le psychisme. A titre d’exemple voici l’histoire d’un journaliste américain qui a crée un groupe religieux. Il s’est habillé à l’indienne, comme un yogi, a laissé pousser ses cheveux et
sa barbe. Très rapidement une trentaine de personnes sont venus dans ses séminaires et ont suivi ses injonctions. Ses nouveaux membres devaient dire des mantras en hindi, chose devenue
habituelle dans les milieux new-age. Ce qui est amusant c’est qu’il s’agissait de traduction de slogans publicitaires : « parce que je le vaux bien », « juste fais
le ». Il a ajouté quelques postures, des mouvements, un décorum, des habits colorés et exotiques et les effets ont été bénéfiques pour les membres du groupe. Leur déception a été
rude quand le vrai-faux guru a révélé le pot aux roses. Les stages d’écologie intérieure sont une invitation à comprendre ce qui est proposé et de faire des expériences.
L’une d’elle consiste à comprendre le processus de transformation des émotions et à le mettre en œuvre
pour « guérir » des blessures du passé. Là, je constate que cela permet aux humains d’être réellement qui ils sont : c’est à dire de retrouver leur nature véritable. Les
rituels me semblent être un moyen de forcer la lumière à venir en nous. Je pense qu’elle est déjà là. Il n’y a qu’à lui laisser la place. Avez-vous observé de petits enfants ? Ils vivent
pleinement. Leur nature véritable n’a pas à être forcée à quoi que ce soit. Si on les soutient et qu’on leur apporte de l’affection et du respect, ils seront des adultes curieux,
enthousiastes, joyeux, vrais et authentiques. Les enfants se sentent reliés aux autres (des scientifiques ont même fait des expériences en ce ce sens). La proposition des stages
d’écologie intérieure est de vous amener à retrouver cette nature véritable. Dans l’accompagnement que je propose, je constate que nous sommes reliés : entre nous et à ce que
certains appellent Dieu, la vie ou l’univers. Il ne s’agit pas de le décréter mais d’en faire l’expérience, de démystifier des choses simples et de les rendre accessible. C’est dans le
vécu de ses expériences que la possibilité d’une transformation et d’une nouvelle vision du monde est possible.
4ème objection - Un stage d’écologie intérieure, c’est trop intello !
J’ai été surpris quand j’ai entendu ce type d’objections. Le caractère soit disant intellectuel des stages d’écologie intérieure serait donc un frein à profiter
du contenu des stages. Pour certains de mes lecteurs, il vous paraîtra étonnant de lire qu’un stage peut-être trop intellectuel. Il y a plusieurs raisons à cela.
- Tout d’abord j’ai noté que certains stagiaires avaient des traumatismes scolaires et que du coup ils se dévalorisaient dans leurs capacités d’apprentissages.
Plutôt que de reconnaître leurs blocages liés au passé, ils les projettent sur le stage. Ils imaginent que cela va être trop intellectuel, c’est à dire qu’ils vont devoir réfléchir et qu’ils
vont être en difficulté comme ils l’ont été à l’école. Si cette raison vous parle, alors je vous rappelle que le stage vise justement à réparer des traumas du passé… vous êtes donc les
bienvenus.
- Un autre raison, celle là assez répandue dans certaines milieux, consiste à vouloir se faire du bien et croire que pour cela il ne faut pas réfléchir. Il y
aurait une opposition entre plaisir et réflexion. L'adhésion à cette idée se traduit chez certains par de la méfiance vis à vis de son mental. Ce dernier serait la part pensante et
raisonnante en chacun de nous. Il serait le responsable des maux des humains, et la solution serait de le faire taire. Tous ceux qui réfléchissent serait dans l’erreur. Les politiques, les
journalistes, les philosophes, les scientifiques, etc. seraient dans leur mental. Pris par notre mental, par nos pensées négatives et nos ruminations incessantes nous ne pourrions vivre dans
l’instant présent. Comme les pensées sont trop nombreuses et confuses, certains proposent de faire le vide, de penser de façon positive ou de ne plus s’intéresser aux pensées. L’esprit humain
aurait quelque chose de mal foutu, de malsain : le mental. Il serait une sorte de diable intérieur à dompter ou remettre à sa place. Comment se fait-il que les humains pensent de manière
confuse et douloureuse ? En voilà une question intéressante. Les pensées névrotiques ou angoissées ont pour origine les émotions refoulées et les traumatismes (plus ou moins importants)
oubliés. C’est aussi simple que cela. Les ruminations du mental ne surgissent pas de nulle part. Elles viennent du passé et du refoulement des émotions.
Nous sommes fait pour penser, sinon pourquoi aurions nous les moyens de le faire ? La nature nous aurait doté de la fonction de réfléchir pour qu’on s’en prive
? Penser est une fonction naturelle dont nous n’avons pas à nous méfier. Il est important de comprendre comment nous pensons. Nos réflexions peuvent être teintées par des émotions
perturbatrices : peur, colère ou tristesse. C’est d’ailleurs ce qui se passe quand nous avons des ruminations nocturnes ou des cogitations confuses. C’est pourquoi penser devient pénible. Que
faire ? Et bien ceux qui lisent ce que j’écris ou qui ont déjà fait des stages, connaissent la réponse : il suffit de laisser l’émotion perturbatrice se transmuter, se transformer dans le
corps de manière naturelle.
Pour ceux qui ont besoin de références scientifiques je vous renvoie aux recherches de Peter Levine (Réveiller le Tigre) et au prochain billet "réponses aux
objections n°5".
Les stages sont donc une occasion de revaloriser le fait de penser. C’est la possibilité de faire l’expérience de réfléchir de manière détendue ! Il est
possible de penser de manière lumineuse ou inspirée, de raisonner et d’être intuitif. Cette expérience est très agréable, et je vous souhaite de la vivre ! Cela ne fait pas de vous des
béni-oui-oui mais des êtres autonomes et libres dans leurs réflexions, tout un programme !
5ème objection : Le contenu des stages est-il validé par les neurosciences ?
Cette question ouvre sur un sujet plus vaste, qui est celui de la validité et de la confirmation par les
autorités scientifiques du contenu de ce qui est proposé. Cette question est tout à fait légitime pour celles et ceux qui ont besoin d’être rassurés. Après tout, qu’est-ce que peut vous
garantir la qualité de ce qu’on propose ? La validation par les neurosciences ou la science officielle pourrait-elle être une assurance de qualité ?
- Le contenu des stages n’est pas validé par les neurosciences, ni par la science et par aucune autorité…
Oups ! En fait, je ne recherche pas la validation par des autorités étatiques et scientifiques. Au contraire, je revendique une indépendance de mes recherches et de la démarche. Cette
dernière n’est pas celle de la science officielle (voir plus loin). Re oups ! Cela ne m’empêche pas, bien au contraire d’être intéressé par les recherches et les découvertes des
sciences.
- L’écologie intérieure est une démarche proposant des expériences pour connaître et respecter les
processus naturels afin de « permettre le plein et entier déploiement des facultés humaines, sans contraindre son corps, sans réprimer ses émotions, sans combattre ses pensées, afin de
retrouver et manifester son être véritable, sa sagesse oubliée, son pouvoir et son savoir cachés » (Yann Thibaud). Ils sont le moyen pour l’humanité de vivre en harmonie sur terre. Or
tous les scientifiques n’ont pas cette base idéologique. Certains pensent que le contrôle, la domination du vivant sont la voie à suivre, c’est par exemple le cas du courant
transhumaniste. Cela donne des résultats suivants. Si les abeilles disparaissent, remplaçons les par des abeilles génétiquement modifiées ou des robots, ou un mix des deux. Si les humains
veulent se téléphoner plus facilement, insérons un micro et un écouteur dans l’oreille sous la peau. Si des insectes, des champignons et des herbes gênent les cultures tuons les à l’aide
d’insecticides, de fongicides ou d’herbicides. Vous savez aussi à quel point la recherche scientifique peut-être manipulée. Si ce n’est pas le cas lisez les ouvrages et visionnez les
documentaires de Marie-Monique Robin sur le cas Monsanto. La recherche est loin d’être neutre.
De plus, connaissant le fonctionnement des institutions étatiques (et des firmes), je ne suis pas
persuadé qu’elles sont toujours à même de déterminer ce qui est le plus juste pour l’humanité. Ces autorités, l’État ou les firmes mondialisées, ont des intérêts qui ne sont pas forcément
les mêmes que les miens ou de la vie sur la terre. J’ai donc du mal à les reconnaître comme légitimes. En revanche je suis même prêt à œuvrer avec elles, comme je l’ai déjà fait avec le
Conseil Général du Bas Rhin. (Je doute que les firmes face appel à mes services tant nos projets sont éloignés !)
Tout ça pour dire, que les connaissances et les outils de l’écologie intérieure sont porteurs d’une
certaine vision du monde et que j’estime que je suis un chercheur volontairement indépendant.
- Allons plus loin dans la réflexion. Il me semble important de noter que les neurosciences ont leurs
limites. Ces dernières ont été repérées par les scientifiques eux-mêmes (il y a des articles qui traitent de ce sujet). Ce n’est pas que je rejette l’idée de comprendre le psychisme
humains grâce aux scanners cérébraux, mais la science actuelle n’a pas à être une nouvelle religion. Aujourd’hui, il suffit d’ajouter le suffixe neuro… neuro-sciences, neuro-éducation,
neuro-marketing, etc. pour que l’objet proposé devienne pertinent et valable. Neuro c’est à la mode. Peut-on étudier toute la complexité de l’humain en regardant les flux sanguins dans le
cerveau d’une personne installée dans une machine bruyante ?
- La science actuelle se fonde sur la volonté de procéder de manière méthodique par des expériences en
laboratoire, des tests en double aveugle reproductibles et validés par d’autres scientifiques. On ne peut réduire à cette seule méthode la recherche sur certains sujets comme la
spiritualité, la psychologie, la métapsychique ou la parapsychologie. L’accès à la connaissance peut se faire par d’autres expériences que celles menées en laboratoire. Le besoin de
validation par des autorités est intéressant, mais il ne doit pas nous empêcher et nous priver de faire nos propres expériences.
- Une forme de recherche « pratique » existe en dehors des laboratoires. Depuis très longtemps, elle est
menée par de nombreux thérapeutes, médecins, accompagnants, guérisseurs, rebouteux, chamanes, hommes ou femmes médecine, etc. Elle est d’une richesse féconde, parce qu’elle fonctionne
d’une autre manière que la recherche scientifique. Il y a donc deux façons d’aborder l’aide et le soin aux hommes ; et bien souvent elles s’opposent. C’est une histoire faite de
confrontations, où globalement la première approche essaye d’imposer sa méthode et sa vision du monde. La difficulté est là, c’est que ni l’une ni l’autre ne sont supérieures, elles ne
fonctionnent pas selon la même logique et devraient être complémentaires. L’exemple de Corine Sombrun illustre l’inintérêt de cette opposition. Corine Sombrun est une réalisatrice, qui
après s’être formée (un peu malgré elle) auprès d’une chamane en Mongolie a accepté de faire des tests en laboratoire. Elle est entrée en état de transe, où, entre autre chose, elle
hurlait comme un loup (je simplifie). Les résultats ont été d’une nouveauté complète pour les chercheurs. Ils ont été encore plus surpris, lorsque elle a mis en transe des personnes, qui
ont été prises de tremblements. Or ces dernières étaient censées ne plus pouvoir bouger certaines parties de leur corps. Et que penser de Pierre-Jean Thomas Lamotte ? Ce neurologue
français abordent les maladies et la guérison en cherchant leur origine dans l’inconscient. C’est à dire qu’il montre que la maladie est une réponse biologique à certains refoulements
émotionnels. La maladie ne serait plus une fatalité mais une réponse adaptative aux stress et traumatismes. Les liens avec l’écologie intérieure sont évidents. Et que penser de toute la
recherche dans le domaine de la parapsychologie et de la métapsychique ? L’histoire montre que c’est un champ de recherche passionnant, qui a été délaissé par l’université et la médecine.
Je vous laisse le plaisir de lire Renaud Evrard et Bertrand Méheust sur ces sujets, et vous invite à jeter un œil au site de l’IMI (l’Institut de Métapsychique International -
www.metapsychique.org)
- Ainsi, il existe un ensemble de chercheurs dont les travaux et les recherches me permettent de valider
les connaissances et les outils proposés dans les stages d’écologie intérieure. Je ne peux pas tous les citer dans ce court article (voir sur la bibliographie sur mon site). Pour rassurer
certains, je termine ce billet avec Peter Levine. Ce chercheur, docteur en sciences médicales, biologiques et en psychologie a effectué des recherches montrant qu’il existe un processus
naturel qui permet de se reconstruire après un traumatisme. « Notre corps a aussi besoin de se manifester pour surmonter un trauma ». Il s’agit bien là, de ce qu’en écologie intérieure,
nous utilisons lorsque une émotion perturbatrice se transforme naturellement. Les processus naturels sont la base de l’écologie intérieure, et nous les explorons pour les comprendre et
nous en servir. Mon quotidien fait d’accompagnements, m’a permis de valider les processus naturels comme la voie de guérison, de transformation et de transition de l’humanité. Il me
paraît logique que d’autres chercheurs, ici Peter Levine, les trouvent aussi.
- Il est tout à fait légitime de vouloir vous assurer du caractère sérieux de ce qui est proposé. Pour
cela, je vous invite à visiter mon site, et surtout à me questionner. Vous pouvez aussi vous tourner vers Emmanuelle Philip emmanuelle@wirthphilip.fr ou Yann Thibaud
www.ecologieinterieure.org (le créateur et concepteur de l’écologie intérieure, telle que j’en parle ici et dans les stages.)
Vous êtes les bienvenus dans les prochains stages. Pour cela, vous pouvez certes faire confiance à votre
ressenti et à votre intuition, et il est tout à fait légitime de me ou de nous questionner. Je vous invite ainsi à suivre les recommandations d’Alice Miller quand à la nécessité de
questionner les personnes à qui vous allez vous confier, à lire ici : www.latelierdebellier.com/alice-milller
A bientôt.
Jean-Guillaume Bellier - mai 2019