Automatisation ou conscience de soi

Automatisation ou conscience de soi

Beaucoup de comportements humains sont faits d’habitudes, d’actes automatisés qui nous évitent de réfléchir à ce que nous faisons. L’avantage est évident car nous pouvons faire plus de choses et nous gagnons en confort. Nous agissons sans avoir à les réapprendre à chaque fois ce que nous avons à faire. C’est le cas quand on conduit par exemple. Pour autant, ce confort de l’automatisation de nos actes a un prix… celui de la mise en danger de notre espèce et la disparition des autres espèces. En effet nous avons des habitudes qui nous mettent en danger, parce qu’elles nous amènent à consommer. Or notre système nous rend interdépendants et consommateurs d’objets industriels. Un cycle s’est installé : extraire, transformer, vendre, jeter... toujours plus. Les réserves sont limitées et la pollution atteint de tels degrés que notre survie même nous pousse à réfléchir. Et éventuellement à changer. Certains d’entre-nous se sentent alors démunis pour modifier des habitudes prises, qui on le sait maintenant nous mène à toujours plus de pollution. Comment faire ?
Une des issues possibles est de sortir volontairement des comportements automatisés polluants : par des écogestes, en limitant notre consommation, etc. Une autre piste consiste à prendre le temps de dénouer intérieurement nos systèmes conditionnés. C’est un processus de libération intérieure, d’exploration de ces blocages, en autre émotionnels. Il s’agit de sortir de l’illusion de bonheur de l’avoir pour passer à une existence de l’être.
Dans ce passage, il y a des réactions de déni : refus de croire dans les effets des pollutions, dans l’absence de danger du nucléaire, etc.
Ces réactions sont intéressantes, parce qu’elles visent à conserver le confort et l’illusion de la sécurité, quitte à mentir et à se mentir. L’acceptation de la réalité n’est pas possible car elle est trop forte émotionnellement. Il est en apparence plus rentable pour le cerveau d’oublier et de  vivre en compartiments : on fait taire la part qui annonce le danger et on donne la place aux parties qui demandent des récompenses : jeux, loisirs, gros salaires, biens matériels (voiture, maison, etc).
Malgré cela, la part plus consciente se fait entendre. Par exemple, manger n’importe quoi et n’importe comment engendre des pollutions sur les sols, l’air et l’eau, amène à la destruction de la biosphère et affaiblit le corps. La maladie devient le symptôme de cette non écoute de soi.
L’autre solution consiste à agir frénétiquement, jusqu’au moment où survient l’accident. L’arrêt est alors brutal et permet de repartir (ou pas) sur de nouvelles bases.

C’est pourquoi je propose des stages et des accompagnements individuels, une porte de sortie individuelle et collective porteuse d’espoirs de comportements humains d’un nouveau type. Une façon de vivre où notre nature profonde sait suivre le flux de la vie.

 

Juillet 2019 - JG BELLIER