Méditation naturelle

 

Dans les stages ou les formations, vous pourrez découvrir et expérimenter la méditation naturelle.
Il existe aujourd’hui différentes formes de méditations. Certaines sont guidées à l'aide de technique d'hypnose ou semblables à l'hypnose. Aujourd'hui s'est développée la méditation dite de pleine conscience, directement en lien avec le Bouddhisme zen. Il s'agit d'avoir une posture assise, souvent en tailleur, immobile, pour trouver un état de vide mental. Dans d'autres formes le méditant répète une phrase, ou se concentre sur son coeur ou sa respiration.
Osho a mis au point des méditation dynamiques, dans lesquelles après avoir "bougé", dansé ou tremblé, on se trouve dans un état de calme intérieur, un état méditatif.
La méditation naturelle est une possibilité de ne rien faire. La posture est libre. La seule chose à faire est de ne rien faire. Si on pense alors on pense. S'il y a des émotions perturbées, on laisse le corps les transmuter ou au contraire on vit cet état d'identification. Ne rien faire tout un programme.
Cette dernière permet d'apprendre à développer notre autonomie psychique. Elle ne demande pas de posture imposée, ni de faire le vide, ni de réprimer nos émotions. Au contraire, c'est un moment d'ouverture où l'on peut par exemple libérer des blessures, dénouer des tensions et penser de manière inspirée.
Pour beaucoup d'occidentaux, les émotions perturbées sont tellement refoulées qu'ils ne les sentent plus. Du coup, ils pensent beaucoup. Ils espèrent ainsi régler leurs multiples tracas... dont la source se situe ailleurs que dans leur tête. Une des propositions habituelles consiste à créer une anesthésie mentale, pour trouver un peu de calme. Tache bien complexe, tant que subsiste dans l'être des petites ou des grosses blessures.
Certains pensent qu'ils pensent trop, ou que c'est leur mental qui leur joue des tours. Ils répètent "le mental c'est mal". Sacré mental ! Les sportifs veulent un mental d'acier, tandis que pour d'autres il est le problème. Rassurons tous le monde. Le mental est mot qui fourre tout. Il ne désigne pas grand chose. A faire la guerre contre une partie de soi, il y a des chances qu'on ne respecte pas son intégrité psychique. Pour une écologie intérieure harmonieuse, rappelons-nous que quand nous pensons trop et que ça tourne dans la tête, c'est que nos émotions refoulées et nos blessures oubliées se rappellent à nous. En s'occupant d'elles, il devient facile d'accéder à un état serein, dans lequel penser de manière inspirée et rationnelle est un pur plaisir.